De sa valeur artistique très méritée émane du couteau japonais le souhait de préserver son endurance. Il va de soi qu’il en sera pris au grand soin. Or comment bien entretenir son tranchant en provenance de l’extrême orient ? Ceci demande autant de persévérance tant sur l’usage de l’outil que sur ses soins. Rappelez-vous que les maîtres forgerons y mettent la totalité de son âme durant sa conception dans le but d’y asseoir un titre légendaire. Du coup un objet issu de cette conception doit sûrement passer par la main d’une génération à l’autre. Mais il faut en avoir en soi des attitudes opiniâtres.
Evitez-lui de ressembler à la lame de scie
Evitez à un couteau d’avoir un fil défiguré parait aussi facile à dire mais comment réaliser cette mission alors que même les légumes comportent une partie dur (comme les carottes)? La dégradation du fil tranchant résulte parfois d’un usage des plateaux de coupe ayant une forte densité que celle de la lame. N’utiliser que les planches en bois à la vertu antiseptique telle que le cyprès japonais en est essentiel. Sinon celle façonnée à l’aide du caoutchouc pure fera aussi l’affaire. Respectez sa nature d’usage car un couteau conçu pour trancher les fruits n’est pas fait pour couper les os. Puis, évitez de heurter son fil sur un objet en fer. L’entreposer dans un support (en plastique ou en bois) compartimenté en est la meilleure chose à faire.
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Lui évitez la corrosion
Les rouilles sont les ennemies premières d’une fabrication en carbone et en fer intégrale. Un hachoir japonais va donc être la cible irréfutable de cet entassement. Cependant si son utilisateur privilégie les endroits par où le ranger, alors cela ne risquera pas de survenir. Mais comment éviter à ce hachoir de ne pas se corroder alors qu’il nécessite quand même de passer à l’eau. La corrosion n’arrive souvent que quand les gouttes d’eau ou encore les débris mouillés s’y collent durant des heures.
Du coup la première chose à faire une fois rincé c’est le mettre à la verticale pour qu’il se vide des humidités le plus vite possible. Etant vidé de mouille, il faut lui passer au chiffon en coton propre et sec de manière à enlever toute trace d’eau. Cette opération est à répéter une fois que le couteau passe à la lave vaisselle.
Deuxième chose à effectuer c’est de le ranger sur un endroit bien sec de façon à couvrir sa partie large (la lame).
Évitez-lui le grand bain
Le plonger plus de 2 minutes dans une grande eau est une erreur fondamentale. Non seulement, cela va lui attirer la rouille mais cela va aussi épointer son fil. La lame va se recourber sous l’effet de l’eau.
Il est conseillé de ne pas laver le couteau à plusieurs reprises dans la journée mais de le faire une fois que toutes les préparations soient bel et bien terminées. Pour épargner cette manie, c’est préférable de chiffonner juste le couteau si vous ne voulez pas mélanger d’une saveur à l’autre (comme celle d’une variété de viande coupée) pendant que vous concoctiez votre repas.
L’aiguiser est une action primordiale
A signaler que l’aiguisage doit se réaliser hebdomadairement pour plusieurs raisons. C’est aussi simple d’entretenir perpétuellement le fil de la lamelle que de lui laisser s’épointer. Polir un couteau japonais après usage est une précaution propice pour garder son apparence tranchant et lisse comme dans un état neuf. Pour cela, passez-le sur la pierre en poudre de céramique ayant une face nette. Les grains de ce corps solide doivent être grossiers dont 800 à 8000 coupes au carré. A cet aspect, la pierre serra beaucoup plus abrasive.
L’affûter est nécessaire si le fil s’émousse, mais pour ce faire il faut une pierre à face dure et matte ayant des grains fins (400à 800).
Tout compte fait si les processus sus mentionnés sont suivis à la lettre, alors nul besoin d’affûter son couteau au bout de 6 mois d’utilisation. Seul le polissage reste un meilleur recours (autrement dit, l’aiguisage).